13 mots indispensables pour fêter Halloween en anglais

Découvrez les mots anglais terrifiants associés au vocabulaire le plus célèbre d’Halloween, de « boo » jusqu’à « zombie ».
Découvrez le vocabulaire nécessair pour fêter Halloween en anglais et profitez-en pour apprendre des mots… terrifiants !!!

Aux États-Unis plus qu’ailleurs, Halloween représente un jour particulier pour les enfants. C’est la seule fête où il est absolument normal de frapper aux portes des maisons en suggérant aux riverains de s’affranchir d’une poignée de bonbons, sous peine d’être ensorcelés. Une menace évidemment fantaisiste, mais qui fait appel aux références culturelles les plus… surnaturelles, présentes dans la tradition d’Halloween dans les pays anglo-saxons.

Les termes relatifs aux légendes surnaturelles ont, sans surprise, des origines diverses et variées. Les créatures surnaturelles effrayantes viennent du monde entier, à l’instar de l’origine de ces mots terrifiants. En savoir plus sur toutes ces histoires cauchemardesques peut vous aider à comprendre les cultures qui se cachent derrière ce qui nous fait peur. C’est pour cette raison que nous vous avons concocté une liste un peu particulière : nos 13 mots favoris pour fêter Halloween en anglais. C’est parti !

13 mots pour fêter Halloween en anglais

Boo 😱

Parmi les plus connus des mots d’Halloween, en anglais, le mot boo ne signifie pas grand-chose… puisqu’il s’agit d’une onomatopée. C’est l’un des sons les plus faciles à produire par le corps humain. Ainsi, le « b » est formé en forçant simplement le passage de l’air à travers les lèvres fermées, tandis que le « oo » est le résultat de la vibration des cordes vocales passant à travers des lèvres arrondies. C’est un bruit imaginé pour faire peur aux gens, il est donc logique qu’on l’ait associé à l’une des choses les plus effrayantes auxquelles on puisse penser.

Cependant, on n’a pas toujours crié « boo ». Aux XVᵉ, XVIᵉ et XVIIᵉ siècles, ce son était écrit « bo » ou « boh ». Certains étymologistes ont même essayé de faire remonter « boh » à boaein en grec ancien, qui signifie « crier à pleine voix », mais d’autres estiment que c’est un peu tiré par les cheveux. Il est également probable que l’écriture de « boo » au lieu de « boh » au XIXᵉ siècle a quelque peu modifié le sens d’origine. En effet, le fantôme classique ne crie plus simplement un « boh ! » court et fort, il émet un « boooooooooo » sinistre et irrégulier dans sa sonorité. Au XIXᵉ siècle, le mot « boo » a également revêtu d’autres significations, comme « booing » (huer), qui exprime la désapprobation ou le « boo », qui, en substance, signifie « rien ». C’est un petit mot fourre-tout, indispensable lorsqu’on fête Halloween en anglais !

Ghost (fantôme) 👻

Les fantômes, parlons-en. Le mot ghost (fantôme) remonte au vieil anglais gast, mais sa signification a quelque peu évolué avec le temps. L’un des premiers sens de gast est « souffle ». Un autre le rapproche du latin spiritus, d’où provient le mot contemporain « spirit » (esprit). Alors qu’il avait certainement des connotations issues d’un autre monde, le terme gast fait davantage référence aux forces mystérieuses qui sont à l’origine de la vie, plutôt qu’à un spectre effrayant. La frontière entre les deux concepts est cependant assez mince, et l’utilisation de gast pour désigner un esprit désincarné fait son apparition dès le XIVe siècle. L’expression « ghost story » (histoire de fantômes) n’apparaît toutefois qu’en 1811, ce qui indique que le concept moderne de ghost (fantôme) n’a pas évolué avant cette date.

Halloween 💀

L’histoire d’Halloween (article en anglais) est complexe, entre racines chrétiennes et païennes entremélées. Nous n’entrerons pas dans tous les détails ici, car les origines de ce mot elles-mêmes constituent un nœud étymologique suffisamment compliqué à démêler.

Pour bien saisir la signification du mot Halloween en anglais, il y a une ou deux choses à savoir. Tout d’abord, la Toussaint, qui est une fête chrétienne (comme son nom l’indique, il s’agit d’une fête célébrant tous les saints), a lieu le 1er novembre depuis plus de 1 000 ans. Ensuite, il y a  Hallow, qui est un autre mot pour Saint. Cependant, l’anglais contemporain a quasiment rendu désuet ce mot Hallow (bien que parfois on puisse entendre parler de hallowed grounds, terres sacrées en français). Enfin, le soir précédant un jour de fête était occasionnellement appelé even (soir). Cela a évolué de telle sorte qu’aujourd’hui, les jours précédant les fêtes sont appelés eves (veilles). Et pour terminer, les Écossais raccourcissaient souvent le mot « even » par « e’en ». 

Aux alentours de 1550, les gens appelaient le 31 octobre « Allhallow-even » et en 1724, quelqu’un a raccourci ce nom à « Hallow e’en ». Le nom est devenu très populaire lorsque le poète écossais Robert Burns a fait référence à la nuit précédant la Toussaint en l’appelant simplement « Hallowe’en » dans un poème de 1785 portant ce nom. Robert Burns n’était pas le premier poète à évoquer cette célébration, mais sa renommée est probablement à l’origine de ce nom qu’on lui a donné par défaut.

Halloween Eve 😳

Rares sont les américains qui fêtent la veille d’Halloween. Cependant, dans certaines régions des États-Unis, du Canada et du Royaume-Uni, il existe des termes spécifiques qui renvoient tous à la même idée : le 30 octobre est une nuit propice aux farces, aux blagues et, parfois, à quelques bêtises. Néanmoins, la date n’est pas fixe. En Angleterre et dans d’autres endroits, il est plus courant de célébrer cette fête le 4 novembre, la nuit précédant le Guy Fawkes Day.

En réalité, il existe plusieurs noms pour cette tradition. Le nom le plus connu est Mischief Night (nuit de l’espièglerie), que l’on retrouve beaucoup dans le New Jersey et dans quelques autres régions des États-Unis. Ce nom est cependant issu d’Angleterre (la plus ancienne référence trouvée est celle d’un directeur de l’université d’Oxford en 1790). Il s’agit probablement du nom le plus ancien à avoir perduré, car les autres noms datent des XIXᵉ et XXᵉ siècles. L’autre nom plus courant est Devil’s Night (nuit du diable), qui apparaît dans quelques régions des États-Unis, mais qui est surtout associé au Michigan, en particulier à la région de Detroit.

Certaines personnes en Nouvelle-Angleterre et en Ontario l’appellent Cabbage Night ou Nuit de Chou (en anglais comme en français), parce qu’historiquement, on se jetait des choux pourris les uns sur les autres. Un petit nombre de personnes à travers les États-Unis l’appellent aussi Devil’s Eve (veille du diable). Et enfin, pour citer quelques autres versions éparpillées à travers les régions, on retrouve Damage Night (nuit des dégâts), Fox Night (nuit du renard), Goosey Night (nuit de l’oie), Hell Night (nuit de l’enfer), Mystery Night (nuit du mystère), Chalk Night (nuit de la craie), Clothesline Night (nuit de la sonnette), Corn Night (nuit du maïs), Doorbell Night (nuit de la sonnette), Garbage-Can Night (nuit de la poubelle), Moving Night (nuit agitée), Gate Night (nuit du portail), Light Night (nuit de la lumière), Picket Night (nuit du piquet) et Ticktack Night (nuit du tic-tac).

Haunt (hanter) 🏚

Le verbe anglais to haunt vient du vieux français hanter, qui signifie « fréquenter régulièrement [un endroit] ». L’utilisation de ce mot remonte au XIVᵉ siècle. Peut-être n’est-il pas exagéré de penser que les morts-vivants peuvent, eux aussi, avoir des endroits dans lesquels ils aiment bien traîner. Mais comme beaucoup d’autres choses, la signification de ce mot semble remonter à Shakespeare. La plus ancienne référence apparaît dans sa pièce de 1590, Le Songe d’une nuit d’été, lorsque Oberon dit à la fée Puck : « How now, mad spirit! / What night-rule now about this haunted grove? » (Eh bien ! esprit, où errez-vous ainsi ?) Le terme « haunt » peut aussi signifier « avoir des rapports sexuels avec », mais on ne sait pas si cela a un rapport avec les esprits.

Jack-O’-Lantern 🎃

Les fameuses citrouilles sculptées, appelées « jack-o’-lanterns », sont le symbole le plus emblématique d’Halloween dans les pays anglophones. Vous ne le saviez peut-être pas, mais les « jack-o’-lanterns » n’ont pas toujours été des citrouilles évidées et sculptées que l’on illumine à l’aide de bougies. Les Britanniques utilisaient des betteraves, et un conte irlandais raconte l’histoire d’un homme appelé Stingy Jack qui s’est disputé avec le diable. Celui-ci fut condamné à passer le reste de l’éternité à errer sur la terre avec un navet illuminé.

Les lumières fantomatiques qui apparaissaient dans les marécages et les marais (appelées également « Will-o’-the-Wisps » [feu follet] en Écosse et ignis fatuus suivant les régions) étaient attribuées à Jack-of-the-Lantern lors de sa promenade du soir. Ainsi, l’une des explications de l’engouement pour les « jack-o’-lanterns » au XIXᵉ siècle est ce conte populaire.

Cependant, l’origine de ce conte est contestée. Une étymologie différente fait remonter les « jack-o’-lanterns » à un surnom donné aux gardiens de nuit aux alentours de 1660, surnom que l’on a par la suite appliqué aux Will-o’-the-Wisps (feux follets). Peut-être a-t-on donné à ces citrouilles le nom de ces gardiens. Après tout, les citrouilles d’Halloween sont des sortes de gardiens de nuit contre les mauvais esprits.

Monster (monstre) 😈

Le mot monster est apparu en anglais au début du XIVᵉ siècle, emprunté au français monstre. Le mot français a évolué à partir du latin monstrum, qui pouvait également désigner une sorte de créature difforme. Mais avant cela, le sens le plus ancien de monstrum était « mauvais présage ». Le passage du monstrum abstrait aux monstres modernes s’est produit parce que la vue d’un animal anormal, que ce soit un cerf avec une patte en moins ou toute autre bête qui n’était pas « normale », était considérée comme un mauvais signe. À la fin du XIVe siècle, un monstre pouvait désigner des animaux mythiques, comme les centaures. C’est aux abords de l’an 1550 que l’on repère les premières utilisations du mot « monstre » pour caractériser quelqu’un de particulièrement cruel ou inhumain. 

Le lien entre difformité physique et morale fait depuis longtemps partie de la notion de monstruosité. Cette idée trouve son origine dans la peur humaine de tout ce qui ose s’écarter de ce qui est considéré comme normal. Il faut néanmoins mentionner que l’utilisation de traits physiques tels que les cicatrices pour montrer qu’un personnage est « méchant » est, au mieux, un procédé paresseux, et a entraîné de multiples persécutions à travers les époques. 

Spider (araignée) 🕷

Les araignées (spiders en anglais) sont présentes toute l’année si vous savez où regarder. Mais leurs toiles occupent une place suffisamment importante dans les décorations d’Halloween pour que nous les incluions dans cette liste de mots effrayants et de leurs origines. Si les noms d’animaux ont tendance à respecter une certaine cohérence au fil du temps, ce n’est qu’au XIVᵉ siècle que le mot spider (ou plus précisément spiþer ou, plus tard, spydyr) est devenu la façon la plus courante de désigner ces arachnides. L’écrivain de renom Geoffrey Chaucer les appelait loppe et, en vieil anglais, elles auraient pu être appelées atarcoppe (qui signifie « tête empoisonnée ») ou renge (un dérivé du mot latin pour arachnide, aranea). Le mot « spider » devait certainement exister, il dérive d’un mot proto-germanique proche de « spinner » (fileur ou fileuse), mais il a fallu du temps pour qu’il devienne le mot par défaut.

Trick-Or-Treat 🍭

La rengaine emblématique d’une fête d’Halloween en anglais. Difficile d’imaginer ce jour sans elle ! Mais cette fête ainsi que ce jeu, qui consiste à faire du porte-à-porte en demandant aux personnes de donner des bonbons tout en les menaçant de leur jeter un sort si elles ne s’exécutent pas, ont commencé bien avant l’apparition de ce terme. Avant la chasse aux friandises, il y avait le « souling ». Les enfants et les pauvres allaient de maison en maison à la Toussaint pour recevoir des « soul-cakes » (gâteaux d’âme). Le souling remonte au Moyen Âge et était couramment pratiqué en Angleterre jusque dans les années 1930.

La disparition du terme « souling » coïncide presque parfaitement avec les origines effrayantes du terme « trick-or-treating ». Aux États-Unis, au début du XXe siècle, les différents éléments qui composaient Halloween et qui n’avaient pas de lien entre eux, comme le « souling », le déguisement (parfois appelé « guising ») ou la décoration de maisons avec des citrouilles, se réunissent, suite à leur apport dans le pays par de nombreux immigrants, notamment ceux venus d’Écosse et d’Irlande. Dans les années 1910, la chasse aux bonbons avec le concept « des bonbons ou un sort » (tricks and treats) existait déjà, mais ce n’est qu’en 1927 que deux journaux canadiens ont signalé qu’ils avaient été réunis en une proposition à choix multiple (des bonbons OU un sort). Cependant, en raison de la nature du langage, il est probable que cette expression était utilisée couramment par les enfants des années avant d’être imprimée.

Vampire 🧛

Le vampire des temps modernes est indissociable du roman Dracula de Bram Stoker publié en 1897. Ce roman raconte l’histoire terrifiante d’un comte originaire de Transylvanie qui voulait se rendre au Royaume-Uni pour tenter d’acheter un bien immobilier. Bram Stoker n’a pourtant pas inventé les vampires. La plus ancienne référence anglaise à ces créatures suceuses de sang provient d’une histoire datant de 1734 (prétendument vraie), intitulée Travels of Three English Gentlemen. Le mot « vampire » en anglais a été directement emprunté au français vampire, lui-même issu du mot serbe vampir. Si l’on essaie de remonter plus loin, cela devient de plus en plus flou. Cependant, une théorie célèbre voudrait que le terme provienne du tatar de Kazan, une langue dans laquelle le mot ubyr présente quelques similitudes et qui signifie « sorcière ». 

Werewolf (loup-garou) 🐺

Le mot en vieil anglais pour « man » (homme) était wer, et celui en vieil anglais pour « wolf » (loup) était wulf, ce qui rend l’étymologie de « werewolf », qui signifie loup-garou, assez simple. Cela démontre également que l’idée d’hommes ayant la capacité de se transformer en loups est très ancienne.

Witch (sorcière) 🧙‍♀️

Étonnamment, le mot « witch », qui signifie sorcière, n’a pas réellement évolué au cours de son histoire. Son origine provient du mot en vieil anglais wicca, qui est toujours utilisé avec exactement la même orthographe aujourd’hui pour désigner la religion païenne moderne de la Wicca. Il est difficile de remonter plus loin dans les origines de ce mot effrayant, mais il pourrait être lié au proto-indo-européen weg-, qui signifie « être fort ».

Bien qu’à l’origine, le terme wicca pouvait désigner toute personne qui aurait accompli des actes magiques, il a fini par désigner exclusivement les magiciennes. Dans le Doom Book, qui est l’un des plus anciens codes législatifs rédigés par le roi Alfred le Grand au neuvième siècle, le texte fait référence à « gealdorcræftigan & scinlæcan & wiccan », qui sont trois mots désignant des sorcières. Le terme « witch  » pouvait également être utilisé pour des hommes jusqu’au XXe siècle, mais il avait cependant une forte connotation féminine. La première utilisation du terme « witch » pour désigner une femme non-magicienne que les gens n’appréciaient tout simplement pas beaucoup remonte au XVe siècle.

Zombie 🧟

Il y a eu d’innombrables noms pour désigner les morts-vivants. Aviez-vous remarqué que dans les histoires de zombies les plus célèbres (La Nuit des morts-vivants ou encore The Walking Dead), le mot « zombie » n’est que très rarement utilisé, au profit d’autres termes ? Néanmoins, « zombie » est le mot par défaut utilisé pour désigner des cadavres réanimés qui souhaitent dévorer des cerveaux.

Il est difficile d’affirmer d’où vient ce terme, mais de nombreux linguistes pensent que « zombie » est originaire d’Afrique centrale. Il apparaît pour la première fois dans une nouvelle de 1838 intitulée « The Unknown Painter » (Le peintre inconnu), publiée dans un journal américain. Cette histoire est celle d’un jeune esclave africain qui prétend qu’un zombi s’est introduit dans son atelier, mais à qui l’on répond que les zombis ne sont qu’un « mythe africain ». À cette époque, cependant, un zombie n’était pas si différent d’une autre créature surnaturelle effrayante. Ce n’est qu’avec la publication de L’île magique en 1929 que le zombi a été présenté comme un membre des morts-vivants créé par les Haïtiens qui pratiquent le vaudou. Cette histoire a certainement créé et perpétué un grand nombre de stéréotypes horribles, mais il est vrai que les zombies faisaient partie des croyances de certains Haïtiens bien avant de devenir l’un des stéréotypes de l’univers de l’horreur américain.

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