Écrire son cv en anglais : nos 5 conseils pour éviter les erreurs !

Vous êtes sur le point d’écrire votre CV en anglais mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Dans cet article, nous vous aidons à éviter les erreurs les plus communes.
Découvrez nos meilleurs conseils pour écrire son cv en anglais

Le Curriculum Vitae ou CV est un document extrêmement important qui vous accompagnera à chaque entretien d’embauche. Écrire son CV en anglais peut s’avérer être un vrai défi. Certes vous trouverez de nombreux modèles à disposition sur Internet, mais il existe des pièges dans lesquels on peut facilement tomber. Voici donc les erreurs à éviter pour écrire son CV en anglais (le fameux resume), suivies de nos précieux conseils pour les éviter :

1 – S’étendre trop longuement

Votre resume est en quelque sorte la carte de visite que vous présentez à l’entreprise. Il est recommandé d’être le plus concis possible, sans rien oublier d’important en fonction du poste auquel vous postulez. Il s’agit de trouver le juste équilibre pour donner toutes les informations nécessaires, sans abuser de la patience du lecteur. Deux pages, c’est en général le maximum à ne pas dépasser.

Conseil : Mettez-vous à la place de celui qui vous fera passer l’entretien et demandez-vous ce qu’il a besoin de savoir. Résumez le tout dans un format agréable à lire et souvenez-vous… plus c’est court, mieux c’est !

2 – Choisir le mauvais format

Attention à ces merveilleux modèles de CV que l’on trouve partout sur le net. Pour écrire son CV en anglais, il n’y a qu’une seule règle : être clair et bref. Choisissez un format simple, une typographie neutre et oubliez les géométries et mises en page fantaisistes qui détournent l’attention du contenu. Le plus important est de présenter les informations simplement et de manière directe. Pensez à adapter le style à votre domaine d’activité : si vous travaillez dans le monde audiovisuel par exemple, privilégiez un design qui incarne votre univers. Si vous travaillez dans le monde du web, n’oubliez pas d’inclure des liens vers vos travaux antérieurs, etc.

Conseil : La simplicité est votre meilleure option. Vous ne connaissez pas les goûts de la personne qui va lire votre CV en anglais. Il est donc judicieux d’adopter un style neutre et compréhensible par tout le monde.

3- Faire des fautes d’orthographe ou de grammaire

De toutes les erreurs que l’on peut commettre en rédigeant son resume, celle-ci est de loin LA PIRE. Il existe aujourd’hui de nombreux outils et correcteurs automatiques qui vous aideront à écrire un cv an anglais… sans fautes. Moi-même, au moment où j’écris cet article, je fais attention aux mots soulignés en rouge (pratiquement aucun, naturellement !), pour voir ce que j’ai pu écrire d’incorrect. Lisez et relisez votre texte et ne vous vexez pas quand on vous corrige.

Conseil : Utilisez sans vergogne les outils et applis qui vous aideront à produire un texte impeccable en anglais. Imaginez comment vous vous sentirez lors de votre prochain entretien d’embauche si vous vous rendez compte que vous avez abusé des faux amis dans votre resume… Relisez le tout 10 fois (oui, 10 fois) et faites corriger votre texte par un anglophone. Quatre yeux valent mieux que deux !

4 – Inclure trop de détails

Navrée de vous le dire, mais personne n’a envie de savoir que vous aimez faire du vélo en forêt le dimanche, que vous avez pratiqué le judo pendant 2 mois au lycée ou encore que vous avez été moniteur dans une colonie de vacances quand vous aviez 17 ans. Pensez à trier les éléments de votre parcours selon leur pertinence ! Il est vrai que certains détails de votre vie vous rendent unique. Mentionner que vous avez participé à un cours sur l’avant-garde artistique russe pourrait en effet intéresser la personne qui va vous recevoir… Mais uniquement si elle aime l’art de Malevich ou si sa cousine a un petit ami russe ! Il ne faudrait peut-être pas tout miser sur ce genre de hasards…

Conseil : Dans votre CV en anglais, ne citez que les expériences essentielles dans le cadre d’un emploi. Vous avez fait un sport d’équipe durant de nombreuses années, et grâce à cela, vous travaillez très bien en groupe ? Vous avez été manager d’une succursale d’une chaîne de pizzas et vous avez appris à gérer une équipe et un budget ? Parfait ! Cela vaut la peine d’être mentionné. Mais encore une fois, n’abusez pas du temps de votre lecteur.

5 – Mentir sur votre niveau de langues

Vous aussi, vous avez indiqué que votre niveau d’anglais était « avancé » ? Je m’en doutais ! Mais attention à ne pas trop embellir la réalité… Rares sont aujourd’hui les entretiens d’embauche qui n’incluent pas un petit test d’anglais (ou d’allemand, d’espagnol, voire même de russe, selon le poste) et vous risquez bien d’être pris la main dans le sac ! N’indiquez un niveau de langue intermédiaire ou avancé que si vous vous sentez réellement capable d’avoir une conversation dans cette langue. Et si ce n’est pas le cas, continuez à investir du temps et de l’énergie à apprendre. Les langues et les nouvelles technologies sont les clés de votre futur !

Conseil : Soyez honnête quand vous indiquez votre niveau en langues et ajoutez celui que vous êtes en train d’étudier. Par exemple :

English : intermediate (currently studying B1 level)

Anglais : intermédiaire (étudie actuellement au niveau B1)

Et souvenez vous : l’important n’est pas seulement de savoir, mais de vouloir apprendre !

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Cristina Gusano

Cristina Gusano a commencé à parler avant même d'apprendre à marcher, et certains disent d'ailleurs que depuis, elle ne s'est plus jamais arrêté. Cristina a étudié l'histoire de l'art et s'est spécialisée en communication, réseaux sociaux et marketing culturel. Elle vit à Berlin depuis 2011 et a rejoint Babbel en tant que rédactrice en 2015. Plutôt que d'envoyer des e-mails, elle préfère écrire des lettres de la vieille école à sa famille et ses amis. Elle aime aussi chantonner en pédalant.

Cristina Gusano a commencé à parler avant même d'apprendre à marcher, et certains disent d'ailleurs que depuis, elle ne s'est plus jamais arrêté. Cristina a étudié l'histoire de l'art et s'est spécialisée en communication, réseaux sociaux et marketing culturel. Elle vit à Berlin depuis 2011 et a rejoint Babbel en tant que rédactrice en 2015. Plutôt que d'envoyer des e-mails, elle préfère écrire des lettres de la vieille école à sa famille et ses amis. Elle aime aussi chantonner en pédalant.